Petite explication sur le nom des rues du quartier
Les rues du quarier Arago Jean-Macé Martyrs
Avec l’aide de Wikipedia et de Paul Dreyfus (les rues de Grenoble)
Léonce-Émile Durand-Savoyat (1847-1903) est un avocat et homme politique.
Inscrit au barreau de Grenoble en 1869, il s’intéresse très vite à la vie politique et devient conseiller municipal de Grenoble en 1874. Propriétaire terrien dans le Vercors, il devient maire d’Autrans en 1884, il est aussi conseiller général du canton de Monestier-de-Clermont de 1880 à 1903 et vice-président du conseil général de l’Isère.
Il est élu député le 4 octobre 1885, et vote notamment pour l’expulsion des princes en 1886, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse et pour les poursuites contre le général Boulanger.
À la faveur d’une élection partielle, il est élu sénateur le 15 février 1891. Membre du Conseil supérieur de l’agriculture, il est l’auteur d’une proposition de loi relative aux Chambres de commerce et aux Chambres consultatives des arts et manufactures (1895) et établit le rapport sur cette proposition (1896) ainsi que le rapport sur la proposition de loi relative à la liberté de réunion et de correspondance des Chambres de commerce (1896).
Il meurt au cours de son mandat en 1903 à l’âge de 56 ans. Son éloge funèbre est prononcé à la séance du 19 mai par le Président Armand Fallières.
Paul Huillier, (1909-1944),entrepreneur de transport à Villard-de-lans, devient, pendant l’occupation, un des plus ardents résistants du Vercors, rassemblés à l’originae autour du Dr Eugène Samuel. Les autocars des quatre frères Huillier assurent clandestinement le transport des maquisards et de leurs bagages. Au fil des mois ils se transforment en véritable Train des Equipages du Maquis. Dénoncé, Paul Huillier est arrêté dans la nuit du 18 au 19 aout 1944. Il réussit à sauter de la voiture de police, mais ses poursuivants le rattrapent et l’abattent devant le bureau de tabac de la Grande Rue.
Fernand Rouvière (1895-1985). Ayant débuté comme instituteur, il devint avant guerre le directeur de l’école Jean-Macé. Il articipa à la fondation de l’Ecole Normale d’Instituteurs et fonda l’Amicale des Habitants du Quartier des Abattoirs, devenue par la suite Union de Quartier Jean-Macé-Martyrs, puis Union de Quartier Arago Jean-Macé-Martyrs
Joseph Lyonnaz (1896-1958) Cheminot. Au travail dès l’âge de 12 ans chez un maçon, il avait 18 ans quand éclata la Grande Guerre. Blessé au bras droit, il ne put reprendre son métier, et fut intégré après l’armistice au personnel des Chemins de Fer, pour terminer sa carrière comme sous-chef de bureau à la gare de Grenoble Il participa, avec Fernand Rouvière à la création de l’Union de Quartier Jean-Macé-Martyrs
Ernest Victor Hareux (1847-1909) Peintre, il peignit d’abord en Normandie et dans la Creuse, où il rencontra l’abbé Guétal. Impressionné il lui rendit visite à Grenoble en 1887. Malgré un temps détestable, il revint dès l’année suivante. Il consacra par la suite à la montagne l’essentiel de son travail. À 10 ans il dessine déjà. C’est un admirateur de Gustave Doré. Il présente sa première œuvre au Salon de 1868 et obtient une médaille de 3e classe lors de celui de 1880. Il se spécialise dans le paysage et devient membre de la Société des artistes français en 1883. Il peint en Normandie et dans la Creuse, où il rejoint l’École de Crozant et rencontre Laurent Guétal, qui l’invite à Grenoble en 1887. Le mauvais temps qui l’empéche de peindre semble le décourager, mais il revient dès l’année suivante. Il finit par devenir un peintre de montagne, ami de Théodore Ravanat et des autres peintres de l’école de Proveysieux.
Hareux est surtout connu pour ses peintures de montagne. Membre fondateur de la Société des peintres de la montagne, il voyait dans les paysages alpestres une puissance décorative très imposante qui se prête admirablement aux peintures théatrales ou panoramiques.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris auprès de ses deux épouses successives Eléonore Druy et Jacqueline Morand. Parmi ses œuvres, on peut citer :
- Le chemin du Petit Séminaire (Grenoble)
- Le torrent des Etançons
- Crépuscule d’hiver à Grenoble
- La Romanche à Livet
Charles Bertier (1860-1924) Peintre paysagiste. Né dans une famille de gantiers, Charles Bertier entre au petit Séminaire du Rondeau, dans les faubourgs de Grenoble, où il suit les cours de dessin de l’abbé Laurent Guétal auprès duquel il apprend la rigueur de la composition. Celui-ci influence le choix de ses sujets : bords de rivières, forêts et montagnes. Tous deux sont membre de l’École dauphinoise qui compte, entre autres, Ernest Victor Hareux et Jean Achard. Ils furent parfois appelés les « paysagistes dauphinois ».
Charles Bertier entre en 1875 à l’école professionnelle de Monsieur Hauquelin, future École Vaucanson, afin de s’initier à la mécanique qui l’intéresse autant que le dessin. Il est admis à l’École des beaux-arts de Paris où il retrouve son compatriote Jean-Alexis Achard.
Il a exposé plusieurs fois au Salon, où sa Vallée du Vénéon au plan du Lac (musée de Grenoble) obtient en 1884 une mention honorable. En 1900, il peint un Coucher de soleil sur la chaine de Belledonne pour le restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris. Son tableau, Le Dégel du lac de l’Eychauda est un hommage à son maître Guétal.
Son atelier, situé 31 route d’Eybens, dans le quartier Exposition-Bajatière, est détruit en 1913 par un incendie, il ne reste plus rien de ses œuvres (dessins, peintures et manuscrits) qui y étaient entreposées. Il reprend son travail en peignant les massifs de l’Oisans, de Suisse et du Mont-Blanc, afin d’exposer aux Salons de Paris, de Grenoble et de Lyon jusqu’à son décès qui survient le 26 juillet 1924. Il est inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Henri Tarze (1919-1944) Dessinateur industriel chez Merlin Gérin, il devient un memebre des groupes francs sous le pseudo de Bob et aussi de Seyvos. Quand Paul Vallier tombe dans un piège de la gestapo française, le 22 mars 1944, il décide de le venger. Quatre jous plus tard, avec quelques amis, il attaque une voiture allemande, près de Jaume dans le Vercors, et s’enfuient. Mais ils retrouvent leurs adversaires par hasard à Saint Nizier. Cette fois Henri Tarze est grièvement blessé, et meurt tandis que ses camarades l’emmènent à Méaudre.
Elie Vernet (1921-1944). Il entre dès 1941 au mouvement « Libération » sous le pseudo de Loulou. Il participe à la lutte clandestine en Savoir . Désigné pour partir en Allemagne au titre du STO en 1943 , il disparait, jusqu’à ce que, s’apprétant à un attentat sur un milicien, il est tué par une patrouille allemande, rue Président Carnot.
Arago C’est toute une famille qui est honorée par cette rue :
François Arago (1786-1853) Astronome, physicien et homme politique : on lui doit entre autre la découverte du magnétisme en 1824.
Etienne Arago (1802-1892) Frère de François, auteur de pièces de théatre, homme politique du parti républicain.
Emmanuel Arago (1812-1896) Fils de François. Avocat, Homme politique, député de Paris en 1869, puis plusieurs fois ministre. Il fut l’un des rédacteurs des grandes lois de la république
Villard de Lans, Mens, La Mure
Ces rues menaient aux anciens abattoirs et avaient été nommées pour la qualité de leur viande de boucherie
Scierie
Comme son nom l’indique, ainsi dénommée à la fin du XIXe siècle quand le quartier commença à se développer